L'imagerie figure en tête d'affiche au J.O. de 2012

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NDLR: Cet article a été publié en anglais le 29 Juin.

Lorsque les portes s'ouvriront sur les installations médicales dans le village olympique de Londres en Juillet prochain, on y verra une gamme impressionnante d'appareils d'imagerie médicale: deux systèmes IRM 3-tesla (ou un 1.5-tesla et un 3-tesla), un scanner Discovery HD 750 CT, 4 appareils d'échographie Logic E9, un appareil de radiologie à capteur plan et un RIS/PACS, à reconnaissance vocale. La valeur totale approchera les sept millions de livres (7,9 millions d'euros).

"L'imagerie médicale est perçue par le CIO comme un véritable service haut de gamme pour les athlètes pendant les Jeux. Ainsi, cela a été le premier groupe de travail qui a été formé après le contrat obtenu suite à l'appel d'offres à Singapour", selon Philip O'Connor, le patron de l'imagerie médicale pour les Jeux Olympiques, qui est aussi expert conseil en radiologie, spécialisé en imagerie ostéo-articulaire, et basé à Leeds au Royaume Uni. Il fait remarquer que les autres groupes de travail ont porté sur la médecine, les services pharmaceutiques, la physiothérapie, les services d'urgence et la polyclinique. "Nous allons fournir un service médical spécifique pour les muscles et le squelette, aux athlètes, à la 'famille' olympique et au personnel".

Un des appareils IRM devra être un système à anneau large pour recevoir les athlètes de grande taille, et des négociations sont en cours pour un appareil de Résonnance Magnétique dédié aux extrémités. Un scanner sera utilisé pour diagnostiquer les fractures de stress et pour les interventions utilisant le guidage sous scanner. Il n'y avait pas de scanner disponible aux Jeux de Pékin en 2008.

Un sprinter masculin a ressenti une douleur soudaine à la cuisse lors d'un sprint. Il y avait incontestablement une tuméfaction, une douleur et une diminution de la force musculaire. L'IRM montre une lésion du long biceps et du fémoral droit, associée à une cicatrice du tendon central. Les indicateurs de pronostic étaient la longueur craniocaudale, le volume lésionnel, la présence d'une cicatrice associée, et une déchirure. Le diagnostic clinique était celui de claquage musculaire. Toutes les images sont fournies par le Dr. JC Healy.Un sprinter masculin a ressenti une douleur soudaine à la cuisse lors d'un sprint. Il y avait incontestablement une tuméfaction, une douleur et une diminution de la force musculaire. L'IRM montre une lésion du long biceps et du fémoral droit, associée à une cicatrice du tendon central. Les indicateurs de pronostic étaient la longueur craniocaudale, le volume lésionnel, la présence d'une cicatrice associée, et une déchirure. Le diagnostic clinique était celui de claquage musculaire. Toutes les images sont fournies par le Dr. JC Healy.
Un sprinter masculin a ressenti une douleur soudaine à la cuisse lors d'un sprint. Il y avait incontestablement une tuméfaction, une douleur et une diminution de la force musculaire. L'IRM montre une lésion du long biceps et du fémoral droit, associée à une cicatrice du tendon central. Les indicateurs de pronostic étaient la longueur craniocaudale, le volume lésionnel, la présence d'une cicatrice associée, et une déchirure. Le diagnostic clinique était celui de claquage musculaire. Toutes les images sont fournies par le Dr. JC Healy.

Environ 10 000 athlètes venant de 205 pays vont participer aux J.O. de Londres, et 11 000 entraineurs, officiels, et membres du CIO les accompagneront, a indiqué O'Connor lors d'une session spéciale qui s'est déroulée au cours du Congrès de Radiologie du Royaume Uni, ce mois-ci à Manchester. Quatre mille athlètes supplémentaires vont participer aux Jeux Paralympiques. En comparaison, les derniers JO d'hiver de Vancouver ont attiré environ 2500 athlètes.

Les responsables des Jeux ont reçu à peu près 9 milliards de livres (10 milliards d'euros) du gouvernement britannique pour construire et aménager les lieux qui seront l'héritage des JO, tandis que le Comité Londonien d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques qui est chargé d'organiser l'événement est entièrement sponsorisé par des fonds privés. Le Comité gèrera les services médicaux pour une durée totale de 62 jours. Les plans de sponsorisation démarrent à environ 10 millions de livres (11 millions 16 d'euros), et GE est le sponsor principal pour le centre d'imagerie, pour lequel une ouverture selective est prévue le 9 Juillet, 18 jours avant l'ouverture officielle des Jeux.

La polyclinique est située au centre du Village Olympique, mais elle se trouve près d'une ligne de chemin de fer et d'une route principale, ce qui n'est pas idéal pour installer des appareils IRM, selon O' Connor. Après les Jeux, le bâtiment deviendra un complexe dédié aux soins de première nécessité et appartiendra au National Health Service (la Sécurité Sociale britannique). Il est plus grand que nécessaire, et le personnel médical n'a qu'une contribution limitée à la conception de l'ensemble, a-t-il ajouté. Par ailleurs, les appareils, scanners et scanners IRM, devront être installés dans des unités mobiles à l'extérieur de la polyclinique.

A Londres 2012, la charge de travail sera organisée de façon à ce que la moitié des créneaux soit sur rendez-vous pris à l'avance, et l'autre moitié soit disponible sans rendez-vous. La priorité sera donnée aux athlètes en compétition, après viendront ceux qui seront en pré-compétition puis en post-compétition, enfin le personnel d'entrainement, les officiels, la famille olympique, et pour finir les autres employés. Le centre d'imagerie sera ouvert de 7 h du matin à 23h, et le personnel sera composé de huit radiologues par jour (deux équipes de 4), 16 manipulateurs (deux équipes de 8) et 7 assistants manipulateurs (3 pour la première équipe, 4 pour la seconde).

Un footballeur professionnel de 24 ans reçoit un tacle sur le côté. Le joueur ressent immédiatement une douleur à la cheville et est emmené hors du terrain sur une civière. Une tuméfaction et des ligaments médians et latéraux contusionnés sont apparents ainsi qu'une blessure complexe par inversion/éversion du pied. L'IRM montre une blessure latérale et médiane du ligament de niveau 2. On peut voir une épaississement sur une déchirure complète du ligament antérieur talofibulaire et sur une déchirure partielle du ligament calcanéofibulaire, une épaississement global du deltoïde superficiel et une épaississement partiel du deltoïde profond. L'IRM est le meilleur test pour vérifier l'intégrité des ligaments médians et latéraux, mais si nous sommes en présence d'une blessure au niveau de l'os, une radiographie peut s'avérer nécessaire.Un footballeur professionnel de 24 ans reçoit un tacle sur le côté. Le joueur ressent immédiatement une douleur à la cheville et est emmené hors du terrain sur une civière. Une tuméfaction et des ligaments médians et latéraux contusionnés sont apparents ainsi qu'une blessure complexe par inversion/éversion du pied. L'IRM montre une blessure latérale et médiane du ligament de niveau 2. On peut voir une épaississement sur une déchirure complète du ligament antérieur talofibulaire et sur une déchirure partielle du ligament calcanéofibulaire, une épaississement global du deltoïde superficiel et une épaississement partiel du deltoïde profond. L'IRM est le meilleur test pour vérifier l'intégrité des ligaments médians et latéraux, mais si nous sommes en présence d'une blessure au niveau de l'os, une radiographie peut s'avérer nécessaire.
Un footballeur professionnel de 24 ans reçoit un tacle sur le côté. Le joueur ressent immédiatement une douleur à la cheville et est emmené hors du terrain sur une civière. Une tuméfaction et des ligaments médians et latéraux contusionnés sont apparents ainsi qu'une blessure complexe par inversion/éversion du pied. L'IRM montre une blessure latérale et médiane du ligament de niveau 2. On peut voir une épaississement sur une déchirure complète du ligament antérieur talofibulaire et sur une déchirure partielle du ligament calcanéofibulaire, une épaississement global du deltoïde superficiel et une épaississement partiel du deltoïde profond. L'IRM est le meilleur test pour vérifier l'intégrité des ligaments médians et latéraux, mais si nous sommes en présence d'une blessure au niveau de l'os, une radiographie peut s'avérer nécessaire.

Une autre unité d'échographie sera située à Weymouth dans le Dorset, où se dérouleront les compétitions sur l'eau. Un appareil de radiographie numérique sera disponible à l'hôpital de Weymouth, mais les scanners et appareils à résonnance magnétique les plus proches seront à Dorchester. Un échographe se trouvera également à Eton Dorney, le lieu où se dérouleront les épreuves d'avirons et de canoë-kayac. Pour ce qui concerne les problèmes autres que musculaires ou de squelette, des évaluations initiales de la gravité des cas seront faites, y compris les radiographies pulmonaires, aux urgences de la polyclinique, mais les athlètes seront transférés à l'hôpital Royal London ou celui de Homerton University pour des traitements complémentaires.

Aux Jeux de Pékin, se sont tenus des séminaires éducatifs sur la tendinopathie et la médecine traditionnelle chinoise, à côté d'ateliers sur les techniques d'examen par ondes de choc. Un programme similaire est prévu pour Londres.

Lors des Jeux de Pékin, il y a eu pratiquement 22 000 rencontres médicales, dont environ 45% étaient liées au personnel (la main d'ouvre), et 16% étaient liées aux problèmes des athlètes. Les organisateurs ont réalisé 450 radiographies, 320 échographies, et 440 IRM. Le service des IRM a connu un maximum de 59 examens sur une seule journée, ce qui représente une charge de travail très lourde, toujours selon Mr. O' Connor.

Sur les 858 blessures dont ont souffert les athlètes à Pékin et pour lesquelles nous avons des informations, pratiquement 73% ont été subies pendant les compétitions, a relevé Dr Jeremiah C. Healy, un radiologue ostéo-articulaire à Chelsea and Westminster Hospital à Londres, à ce même Congrès de Radiologie au Royaume Uni. Environ un tiers des blessures ont résulté d'un contact avec un autre athlète. Aussi, 20% étaient le résultat d'un traumatisme qui n'était pas lié à un contact, 20% étaient dues à une accumulation de blessures, 13% à un contact avec un objet (une balle ou une batte), 5,5% étaient une rechute d'anciennes blessures, et le reste des blessures étaient causées par un équipement défaillant ou des conditions climatiques. Dans presque la moitié des cas, la blessure entrainait l'impossibilité pour l'athlète de jouer ou de s'entrainer. Pour de plus amples détails, Dr JC Healy a renvoyé les congressistes à l'article du Dr Astrid Junge (American journal of sports medicine, Novembre 2009, Vol.37 :11, pp 2165-2172).

"Il existe un débat important sur le meilleur moment de faire une imagerie d'une blessure sur un muscle. L'athlète la réclame immédiatement, ou au moins dans les 24 heures. Selon mon expérience, il est souhaitable d'attendre entre 24 et 48 heures, car autrement on court le risque d'avoir un faux négatif", a affirmé Healy, qui s'occupe des joueurs de clubs de football de première division et en championnats, ainsi que des joueurs de clubs de rugby de première division. Il a été impliqué dans une équipe qui étudie les blessures à la cuisse dans les matchs de championnat depuis 2007. "Si l'imagerie ne correspond pas à un diagnostic clinique, alors il est très important de renouveler l'imagerie. Très souvent si vous faites une imagerie trop tôt, alors vous ne percevez pas l'étendue de ce qui se passe en réalité".

Healy indique une règle très simple en ce qui concerne l'approche à adopter: si le patient montre d'un doigt l'anomalie, vous commencez par une échographie, mais si le patient utilise la main toute entière, dirigez vous directement vers une IRM. Par ailleurs, l'échographie est préférable pour visualiser des structures superficielles, l'IRM est mieux adaptée pour les structures plus profondes.

"La règle générale est que l'imagerie (radio ou IRM) ne doit être envisagée qu'après avoir abouti à un diagnostic clinique provisoire, et seulement si cela doit influencer la gestion du cas", a ajouté Healy, qui a réalisé des reportages à distance pour l'Equipe Olympique du Royaume Uni, lors des Jeux de Pékin, et est vice président du comité d'organisation de la radiologie pour les Jeux de 2012. "Cependant, il ne fait aucun doute que les entraineurs influencent le besoin de faire appel à l'imagerie médicale... On fait passer des radios aux gens beaucoup plus souvent en Europe du Nord qu'en Europe du Sud, et cela peut avoir un impact sur ce qu'on attend de nous en termes de service".

Même si le diagnostic clinique est évident, le recours à l'imagerie est toutefois nécessaire afin d'évaluer l'étendue de la blessure et identifier toute complication. Si une blessure évidente s'est produite et qu'il y a des questions sur la façon de traiter le patient, alors l'imagerie est utile pour une localisation préopératoire. En outre, si le traitement ne marche pas, l'imagerie est utile pour s'assurer que le diagnostic initial était correct, selon les termes de JC Healy. Au bout du compte, l'imagerie peut aider à montrer l'existence, la progression ou la résolution d'une maladie, ce qui peut être utile pour des raisons médico-légales.

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