JFR: La France opte pour l'approche régionale pour développer le PACS

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PARIS - La France abandonne une stratégie centralisée pour la mise en place de réseaux PACS, ouvrant la voie à la création de programmes régionaux efficaces, espÚrent les responsables des services de santé.

Le MinistÚre de la Santé devait annoncer le nom des quatre régions qui se partageront 2,4 millions d'euros pour favoriser l'acquisition de systÚmes PACS, dimanche pendant les Journées Françaises de Radiologie (JFR), le congrÚs annuel de la Société Française de Radiologie (SFR). Laurent Tréluyer, qui dirigeait le groupe de travail responsable de l'initiative "France Sans Film," a déclaré vendredi qu'il avait lui aussi choisi une fonction régionale.

DĂ©but octobre, M. TrĂ©luyer a en effet acceptĂ© le poste de directeur de la stratĂ©gie pour l'agence de santĂ© pour la rĂ©gion Île-de-France, organisme rĂ©cemment crĂ©Ă©, a-t-il indiquĂ© lors de sa prĂ©sentation le premier jour des JFR. Il sera directement impliquĂ© dans un programme phare adoptant l'approche du cloud computing pour l'archivage d'images. La France a Ă©galement fait du PACS l'un de ses cinq domaines de prioritĂ©, auxquels seront attribuĂ©s 400 millions d'euros via le nouveau projet de financement "HĂŽpital numĂ©rique," qui reprend le flambeau du programme "HĂŽpital 2012," arrivĂ© Ă  expiration.

Ce regain d'énergie pour le développement du PACS en France traduit une prise de conscience par les autorités du retard pris en matiÚre d'investissement dans les équipements en radiologie depuis plusieurs années.

M. TrĂ©luyer a prĂ©sentĂ© lors des JFR un rapport publiĂ© en avril 2011 par la Direction GĂ©nĂ©rale SociĂ©tĂ© de l'information et mĂ©dias europĂ©enne, qui classe les 27 Etats membres de l'UE selon leur taux d'utilisation des systĂšmes PACS. La France y figure parmi les derniers pays Ă  utiliser le PACS, juste derriĂšre Chypre. "Au moins, on peut dire qu'on devance la GrĂšce," a ajoutĂ© M. TrĂ©luyer, "mĂȘme que de trĂšs peu."

Utilisation des systĂšmes PACS dans l’Union europĂ©enne
La France possĂšde, Ă  25%, l’un des taux d’utilisation du PACS les plus bas de tous les Etats membres de l’UE. Le faible dĂ©veloppement du PACS est spĂ©cialement important par rapport aux autres grands pays industrialisĂ©s de l’Europe occidentale. RĂ©sultats d’une enquĂȘte effectuĂ©e auprĂšs de 906 directeurs d’information dans toute l’UE pour le rapport 'eHealth Benchmarking III,' publiĂ© le 13 avril 2011 par la Direction GĂ©nĂ©rale SociĂ©tĂ© de l’information et mĂ©dias de la Commission europĂ©enne. Tous les graphiques fournis avec la gracieuse permission de Laurent TrĂ©luyer, directeur de la stratĂ©gie pour l’Agence RĂ©gionale de SantĂ© Île-de-France.La France possĂšde, Ă  25%, l’un des taux d’utilisation du PACS les plus bas de tous les Etats membres de l’UE. Le faible dĂ©veloppement du PACS est spĂ©cialement important par rapport aux autres grands pays industrialisĂ©s de l’Europe occidentale. RĂ©sultats d’une enquĂȘte effectuĂ©e auprĂšs de 906 directeurs d’information dans toute l’UE pour le rapport "eHealth Benchmarking III," publiĂ© le 13 avril 2011 par la Direction GĂ©nĂ©rale SociĂ©tĂ© de l’information et mĂ©dias de la Commission europĂ©enne. Tous les graphiques fournis avec la gracieuse permission de Laurent TrĂ©luyer, directeur de la stratĂ©gie pour l’Agence RĂ©gionale de SantĂ© Île-de-France.
La France possĂšde, Ă  25%, l’un des taux d’utilisation du PACS les plus bas de tous les Etats membres de l’UE. Le faible dĂ©veloppement du PACS est spĂ©cialement important par rapport aux autres grands pays industrialisĂ©s de l’Europe occidentale. RĂ©sultats d’une enquĂȘte effectuĂ©e auprĂšs de 906 directeurs d’information dans toute l’UE pour le rapport "eHealth Benchmarking III," publiĂ© le 13 avril 2011 par la Direction GĂ©nĂ©rale SociĂ©tĂ© de l’information et mĂ©dias de la Commission europĂ©enne. Tous les graphiques fournis avec la gracieuse permission de Laurent TrĂ©luyer, directeur de la stratĂ©gie pour l’Agence RĂ©gionale de SantĂ© Île-de-France.

Le ministÚre de la Santé adopte une approche créative pour assister les quatre régions, en injectant des capitaux dans leurs propres programmes de PACS. C'est la premiÚre fois que la France puise dans le programme de Soutien aux Techniques Innovantes Coûteuses (STIC) pour une acquisition de technologie directe, a souligné M. Tréluyer. Le STIC est généralement réservé au soutien d'études cliniques de pointe, qui requiÚrent une instrumentation coûteuse.

Les capitaux permettront aux quatre régions d'évaluer leurs équipements actuels, d'identifier leurs besoins et d'envoyer des demandes de propositions. Ces fonds devraient permettre de mener à bien chaque programme régional, depuis sa sélection jusqu'à sa mise en oeuvre.

Le ministÚre suivra les progrÚs et les solutions choisies par ces régions de référence pour déterminer comment le financement national peut aider d'autres régions.

Cinq rĂ©gions ont dĂ©jĂ  mis en place des rĂ©seaux PACS, si avancĂ©s que les responsables "ne se sont mĂȘme pas donnĂ© la peine d'envoyer leur candidature pour bĂ©nĂ©ficier du financement du STIC," selon M. TrĂ©luyer.

En janvier, ce dernier avait reconnu les difficultés de connecter l'archivage PACS à une architecture basée sur le cloud computing à l'échelle nationale, admettant que "chaque région (travaillait) à des projets d'imagerie."

ConnectivitĂ© des systĂšmes PACS dans l’Union europĂ©enne
ConnectivitĂ© des systĂšmes PACS dans l’Union europĂ©enne

La France métropolitaine est composée de 22 régions, auxquelles s'ajoutent quatre autorités régionales dans les territoires d'outremer (DOM), administrés comme des départements français. La décision du MinistÚre de la Santé de décentraliser le développement du PACS intervient aprÚs le lancement de 26 Agences Régionales de Santé, créées par la réforme des services de santé l'année derniÚre.

Le transfert aux autorités régionales a seulement ralenti davantage les dépenses de capitaux pour l'équipement. En 2011, les financements du ministÚre destinés aux équipements en radiologie ont été gelés, tandis que les autorités régionales étaient mises en place.

"Je suis un peu plus optimiste pour 2012," a déclaré le Secrétaire Général de la SFR, le docteur Jean-Pierre Pruvo. La SFR a travaillé avec des comités régionaux composés de radiologues et cliniciens pour soutenir l'achat plus que nécessaire de nouveaux scanners, a-t-il précisé.

Les vendeurs participant à l'exposition technique attendent pour leur part des jours meilleurs. "Cette année a été la pire jamais vue pour notre société en ce qui concerne les ventes," a déclaré un cadre responsable du commerce vers la France.

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